Thierry « Les 24 h Saint-Pierre ce n’est pas que donner un chèque, mais participer à une aventure humaine »

Thierry « Les 24 h Saint-Pierre ce n’est pas que donner un chèque, mais participer à une aventure humaine »

Thierry « Les 24 h Saint-Pierre ce n’est pas que donner un chèque, mais participer à une aventure humaine »

24 h. C’est le nombre qui était sur toutes les lèvres les 31 août et 1er septembre à Palavas. 24 h de course, mais aussi du Paddle, du BMX et du Flyboard. 24 h d’efforts, mais surtout 24 h de bonheur et de partage entre sportifs, bénévoles, enfants et organisateurs.

Vendredi 31 août, c’est devant l’Institut Saint-Pierre, aux alentours de 18 h 30 que le top départ du relai 24 h était donné. Une quinzaine d’équipes, composées de 6 à 12 coureurs se sont élancées dans Palavas, en donnant durant 24 h de leur personne et de leurs poumons pour les enfants.

Organisée à l’occasion du centenaire de l’Institut et de la Fondation Saint-Pierre, en partenariat avec le Fise, cette manifestation a de quoi marquer les esprits. Pour Laurent, coureur dans l’équipe du mille pattes de l’ISP, composée de kinésithérapeutes, de médecins, de psychométriciennes ou encore de membres de la direction de l’Institut Saint-Pierre, « cette course est un mélange de joie, de soleil et de convivialité ». Un avis largement partagé par des équipes très motivées « Tout le monde à la banane, même la nuit ! C’est un vrai plaisir de voir des sourires sur toutes les lèvres et des pouces levés quand on se croise ! » lance Laurence de l’équipe 7, montée par ABC Immobilier.

 

Benoit, membre de l’équipe DPNews l’explique notamment par « la superbe organisation et la présence de très nombreux bénévoles, toujours souriants et à l’écoute quelle que soit l’heure du jour ou de la nuit ! ». Orlane, tombée sur l’appel à bénévoles via Facebook est ravie : « Il y a une super ambiance, beaucoup de bienveillance de la part de tous, nous ne manquons de rien. C’est particulièrement enrichissant d’échanger avec les coureurs et le personnel de l’Institut ! Je n’ai pas vu passer la journée ! »

Il faut dire qu’entre la course de 24 h en relai, le Paddle Géant, les initiations et les démonstrations sportives, elle était chargée. Lisa et Antonin, tous deux ambassadeurs des 24 h et suivis à l’Institut Saint-Pierre actuellement ou par le passé ont pu en profiter : « J’ai pu faire du Paddle, accompagnée d’un moniteur très à l’écoute, profiter des démonstrations de BMX et de Flyboard et soutenir les équipes de Paddle Géant explique Lisa. De son côté, Antonin, véritable passionné de sport et de vélo a pu tester le BMX, le Wakeboard et encourager sa famille, engagée sur le relai 24 h pour son plus grand plaisir.

Entre challengers, Team building et défis entre amis

Pour Thierry, membre de la Team Crédit Agricole, “la diversité des équipes donne une autre dimension à l’événement. On retrouve des coureurs amateurs, engagés pour le plaisir alors que d’autres sont là pour faire un temps et s’entrainer. L’équipe de Pignan est impressionnante !” Les membres du club de trail de l’ECG Pignan ne s’en vantent pas, mais avouent être là pour “se donner à fond, donner le maximum pour l’équipe et surtout pour les enfants”. Pour Édouard, de l’équipe Alter Solution, ce relai constitue un véritable entrainement : “Je prépare le Saintélyon, un marathon de 81 km. J’ai fait 6 tours de nuit et 4 en journée, soit un total de 53 km C’était dur, mais je suis heureux de l’avoir fait !” lance-t-il un peu essoufflé sous l’arche de passage de relai.

De son côté, Loïc, membre de l’équipe d’AG2R la Mondiale est charmé par le format original de la course, laissant beaucoup de liberté aux coureurs et souligne l’aspect fédérateur de la cause “nous avons réussi à former une équipe de 12 personnes en à peine un mois !” Malgré 3 h de course et 42 000 pas, de jour comme de nuit, Loïc est partant pour renouveler l’expérience l’an prochain.

Bâbord ou tribord, les Paddle sont de sortie !

Ça bouge aussi sur l’eau ! À l’aube, ce sont les paddleurs professionnels qui ont ouvert le bal. Yanis Maire, gagnant de la catégorie “pro” avoue avoir eu quelques difficultés : “le parcours était difficile, long, mais la couleur de l’eau cristalline à la sortie du bassin n’avait pas de prix ! Et surtout, c’est une belle action pour les enfants.”

Côté amateur, Gilles, gagnant de la catégorie a apprécié la diversité de l’épreuve, tant sur la mixité des paddleurs engagés que sur la variété des plans d’eau et des paysages qu’offrait le parcours “La mer, le lez, les petits canaux avec leurs barques de pêcheurs, ce parcours était magnifique rien à jeter !” Une belle course pour les premiers ex éco “Avec Denis, nous avons fait la quasi-totalité du parcours au coude à coude. Nous avons décidé de finir ensemble”. Deux premiers, un troisième et une belle image de cohésion, en adéquation avec l’esprit des 24 h Saint-Pierre.

Rigolades et cascades en Paddle Géant

Avec des affrontements en duo, les équipes de Paddle Géant devaient tout faire pour passer en premier sous l’arche et déposer leurs embarcations sur le sable. Un seul mot d’ordre “ramer et ne pas tomber !” Plus facile à dire qu’à faire. Rapidement, les équipes parlent stratégie et mutualisent les astuces : “être très coordonné”, “ramer plus à gauche” et surtout “rester concentré et ne jamais se retourner”. Une épreuve physique, mais avant tout très drôle : “Les gars de l’équipe Cotignac sont tombés dès le début, nous avons pu prendre l’avantage sans même avoir besoin de les pousser !” s’amusent les Dysnanas  une équipe 100% féminine.

Mais alors, est-ce plus difficile de courir ou de pagayer ? Pour Florence inscrite au relai 24 h et à la course de Paddle Géant, les deux disciplines sont très différentes : “il faut se préparer mentalement et physiquement à courir sur 24 h. J’ai couru 3 h, normalement je ne cours que 3 fois par semaine ! Pour le paddle, il faut gérer son équilibre, mais surtout les déséquilibres des autres ! C’est très physique, mais génial !” 

90 400 € collectés


Récolter des fonds en s’amusant, tel est le but des 24 h Saint-Pierre. “Pour nous, il est primordial d’impliquer les salariés au travers de challenges sportifs. Cela permet de créer du lien et surtout d’être dans l’action. On ne fait pas que faire un chèque parce qu’on est une banque” rigole Thierry, salarié du Crédit Agricole, partenaire financier de l’événement. Un but plus qu’atteint puisque ce sont plus de 90 000 euros qui auront été collectés par les équipes en amont de l’événement. Pour Lisa, outre cette belle cagnotte qui permettra d’aider les enfants, ce qu’il faut retenir des 24 h Saint-Pierre c’est avant tout cette cohésion de tous. “Ce qui était magnifique sur les 24H, c’est que tous étaient soudés : les responsables, les kinés, les sportifs !  Une très belle aventure !”

Pour Jean-Michel, membre de l’équipe organisatrice des 24 h, les principaux objectifs de cette première édition sont atteints puisque “tout le monde avait la banane”. “Les participants comme les bénévoles sont satisfaits et ultras motivés depuis que le top a été donné. Je pense que nous avons tous vécu une belle expérience humaine de cohésion autour d’une cause. Une expérience à renouveler dès l’an prochain !” En tout cas, pour Antonin, le rendez-vous est pris : “Je serai là pour la prochaine édition, et la suivante, et la suivante encore !”

Et vous ?

Eléonore Vern